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17 mai 2010

Des dosettes en capsule à remplir soi-même

Décidément, Nestlé est de plus en plus attaqué sur son propre terrain de jeu ! Une start-up espagnole lance des dosettes vendues en kit et sans café moulu.

Ne-Cap, une start-up espagnole de quinze personnes, commercialisera le mois prochain en France ses propres dosettes à remplir soi-même ! Le consommateur doit oter l'anneau de papier, la remplir avec cinq gramme de café moulu et recoller le papier de protection. Une manœuvre légèrement fastidieuse que le responsable de
Ne-Cap assure possible "entre 10-15 secondes"

La société va puiser sa force sur un réseau de 850 torréfacteurs et brûleries, qui auront enfin un vecteur pour percer le marché des capsules. Ceux-là ont beaucoup souffert du succès phénoménal de Nespresso (jusqu'à 50 % de leur clientèle pour certains)


Ne-Cap proposera des capsules au prix (capsule + 5 grammes de café) de 0,17 euros, soit 2 fois moins que Nespresso.


Ne-Cap espère prendre 5 % d'un marché estimé à près de 500 millions d'euros et vendre 50 millions d'exemplaires d'ici à un an. On lui souhaite bonne chance !

Source : Minutebuzz

 


 

Une start-up espagnole s'attaque à son tour à Nestlé. Ses dosettes sont vendues en kit… et sans café moulu.

La dosette de Nespresso en kit, vous connaissez ? Après Maison du Café et Casino, qui lancent ce mois-ci des capsules de café compatibles avec les machines Nespresso, un troisième concurrent vient chasser sur les terres de la filiale la plus rentable de Nestlé.

Ne-Cap, une start-up espagnole de quinze personnes, commercialisera le mois prochain en France ses propres dosettes. Différence majeure par rapport aux autres: ses capsules sont vendues… vides ! C'est au consommateur de les remplir et de les assembler. Pour commencer, il doit oter l'anneau de papier qui protège la partie autocollante de la dosette. Ensuite, il remplit cette dernière de cinq grammes de café moulu pour expresso, à acheter séparément. L'amateur de café doit encore fermer la dosette en collant un petit couvercle en aluminium avant de l'introduire dans la cafetière Nespresso. La manœuvre peut sembler fastidieuse. «En 10-15 secondes, on a réalise sa propre capsule, assure Olivier Brivois, responsable de Ne-Cap en France. Cela laisse le temps de faire chauffer la machine».

 

Une opportunité pour les torréfacteurs 

 

Aux seize «grands crus» vendus par Nespresso, Ne-Cap oppose une «infinité de choix pour les consommateurs », selon Olivier Brivois. Pour percer en France, la société espagnole s'appuiera sur un réseau de 850 torréfacteurs et brûleries. Ceux-là ont beaucoup souffert du succès phénoménal de Nespresso. Certains torréfacteurs ont perdu jusqu'à 50 % de leur clientèle. Sceptiques au départ face à cette nouvelle dosette, ils voient désormais l'entreprise espagnole comme une opportunité de reconquérir le marché des amateurs d'espresso.

Ne-Cap assure proposer à ces derniers une solution moitié moins chère que Nespresso, dont chaque dosette est vendue 0,33 euro. La boîte de 100 capsules Ne-Cap, fabriquées entre Malaga (Espagne) et Shenzhen (Chine), coûte 9,95 euros. Avec cinq grammes de café torréfié (sept centimes en moyenne dans les brûleries), chaque tasse d'expresso revient donc à environ 17 centimes.

Avec ses capsules en plastique non réutilisables mais recyclables, Ne-Cap espère prendre 5 % d'un marché estimé à près de 500 millions d'euros et vendre 50 millions d'exemplaires d'ici à un an. En Espagne, où ses capsules sont vendues depuis six mois en grandes surfaces et sur Internet, l'entreprise en a vendu six millions. L'idée est née à Malaga en 2009 dans l'atelier d'Ivan Sierra Montoya, un ingénieur électronique de 35 ans. Après avoir passé des heures à démonter des machines Nespresso, il planche un an sur la fabrication des capsules, en prenant soin de contourner les brevets de Nespresso. Sa famille apporte un million d'euros au capital de l'entreprise. Aujourd'hui encore, le fondateur - qui a repoussé les avances d'investisseurs asiatiques - reste le seul actionnaire.

 

Source : LE FIGARO

 

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